Jour 5 – Sortie du Nautile

04 février 2022

Le Nautile, notre bras droit sous l’eau

BathyBot, le radiomètre, le sismomètre et la Boîte de Jonction Scientifique, qui leur servira de connexion électrique et internet, ont été envoyés au fond. Maintenant, il faut vérifier que la descente s’est bien passée et que tous ces appareils ont bien atteri sur leur point de cible à 2400 mètres. Le Nautile est le seul à pouvoir se charger de cette mission.

C’est un sous-marin habité conçu par l’Ifremer qui permet de mener des opérations d’observation et d’intervention jusqu’à 6 000 m de profondeur. Il possède deux bras électroniques téléopérés depuis l’intérieur par le pilote; pratique pour déplacer un appareil qui n’aurait pas atterri à sa place ! Mais pas que! Le Nautile est chargé de brancher tous les engins du site EMSO-LO à la Boîte de Jonction Scientifique. L’assistance du sous-marin est une aide très précieuse lors de cette mission.

Bientôt les images prises du fond prises par le Nautile sur le twitter de @BathyBot !

Crédit photo : Nicolas Fromont – @nicolasfromontphoto

Une plongée dans le Nautile

Le sous-marin peut contenir 3 personnes au maximum (un pilote, un copilote et un scientifique) du fait d’un espace assez restreint de 2m², et on y respire en circuit fermé grâce à un recycleur d’air. L’environnement est observable depuis trois petits hublots, cela dit, le grand bleu se transforme rapidement en nuit noire. La seule lumière visible peut être la bioluminescence de certains organismes. La durée des plongées n’est généralement pas censée dépasser les 6 heures. Il faut prendre en compte le temps de mise à l’eau très technique, le temps de trajet jusqu’au fond et un temps d’intervention suffisant pour remplir la mission. Mais le Nautile est en mesure d’assurer la survie des personnes voyageant à bord pendant 5 jours en cas de (gros) pépin ! A bord, il y a de la nourriture de dernière nécessité et pour les toilettes, non… vous n’avez pas envie de savoir!

Sur la photo, on voit Olivier, un des pilotes du Nautile, monter à bord avant une mise à l’eau. Pour être pilote du Nautile, il faut avoir une aussi bonne forme psychologique que physique.

 

Crédit photo : Nicolas Fromont – @nicolasfromontphoto

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