HOPE-VV – Comment les processus physiques contribuent-ils au stockage du carbone ?
PI : Anne Petrenko
En plus de la sédimentation gravitationnelle du CO, des mécanismes physiques transportent également les particules en suspension et les particules qui coulent en profondeur. Ils comprennent plusieurs processus agissant à différentes échelles spatiales et temporelles.
Cependant, contrairement aux composantes horizontales des courants océaniques 3D qui sont généralement bien connues, leurs composantes verticales (vitesses verticales, VV) restent largement à caractériser, bien qu’elles influencent le transfert de carbone de la surface vers les profondeurs de l’océan. La mesure directe in situ des VV est actuellement l’un des plus grands défis de l’océanographie physique.
Pour combler ce manque de connaissances, notre équipe physique a récemment développé des technologies innovantes pour mesurer directement la VV in situ.
Dans le cadre du projet HOPE-VV, nous proposons de déployer et d’appliquer ces nouvelles méthodes pour ajouter une composante physique au projet biogéochimique HOPE.
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Les objectifs scientifiques
L’ambition du projet HOPE-VV est de profiter de ces récents développements méthodologiques et technologiques pour ajouter une composante physique au projet HOPE qui ne considère que les processus biogéochimiques conduisant à l’exportation du CO vers l’océan profond. Les objectifs scientifiques du projet sont :
- Quantifier l’intensité des VV et leur variabilité temporelle à haute fréquence (heure) le long de plusieurs cycles annuels sur un site fixe, et déterminer leur contribution au transfert d’OC vers l’océan profond,
- Etudier la variabilité spatiale des VV à travers des structures physiques de fine échelle (par exemple, le coeur et les bords des tourbillons, les fronts), et estimer comment ils influencent le transport d’OC vers l’océan profond à travers de telles structures.