Pose de la 1ere Pierre du Bâtiment MEUST

Crédits photo : Esquisse réalisée par Jean-Michel Gomez, BBG Architectes

 

Le 10 novembre 2023 a eu lieu à La Seyne sur Mer la pose de la 1ere pierre du Bâtiment CNRS MEUST en présence d’Antoine Petit, Président-directeur général du CNRS, Nathalie Bicais, Maire de La Seyne sur Mer, Jean-Pierre Giran, Président de la Métropole Toulon Provence Méditerranée, Laëtitia Quilici, Vice-Présidente du Conseil Départemental du Var, Jean-Jacques Fourmond, Directeur CNRS DT-INSU, Cyrille Flamant DAS-INSU, Vincent Rigaud – Directeur du Centre Ifremer Méditerranée, Cristinel Diaconu, Directeur du CPPM et Valérie Michotey, Directrice du MIO.

 

 
 

 

CNRS MEUST : Mediterranean Eurocentre for Underwater Sciences and Technologies

Un outil pour l’innovation instrumentale au service de la recherche et de l’observation en sciences marines

 

 

Le futur bâtiment MEUST abritera une partie de l’activité de la Division Technique de l’Institut national des Sciences de l’Univers (INSU), qui a pour mission d’élaborer, développer et coordonner les recherches d’ampleur nationale et internationale en astronomie, sciences de la Terre, de l’océan, de l’atmosphère et de l’espace.

Thématiques scientifiques de l’institut :

  • océanographie
  • géologie
  • géophysique
  • climatologie
  • hydrologie
  • volcanologie
  • sismologie
  • environnement
  • planétologie
  • astronomie
  • astrophysique

La DT-INSU est une UAR – Unité d’Appui et de Recherche – essentielle de l’INSU en soutien à l’instrumentation pour la recherche et l’observation sur 3 volets : R&D, Bureau d’Etudes, Parcs instrumentés. Ses agents possèdent des expertises reconnues internationalement sur des filières : Instrumentation grand fond & aéroportée (avion/ballon), lidars, …
La DT-INSU compte environ cinquante agents répartis sur 3 sites (La Seyne, Gif-sur-Yvette et Plouzané) ainsi qu’une vingtaine de marins répartis sur les côtes métropolitaines (Manche, Atlantique et Méditerranée).
Elle a 3 missions :

  • les développements instrumentaux émergents ou innovants:
    • actions prospectives sur des technologies génériques et émergentes
    • développements novateurs plateformes génériques pour le déploiement de capteurs de terrain, technologies de rupture, instruments à faible coût, frugaux, open source, durables, etc.
  • le soutien aux programmes structurants de l’INSU mais aussi d’autres instituts et organismes:
    • expertise de la DT-INSU mobilisable pour de l’accompagnement lors de montages de projets instrumentaux (cahier des charges) portés par les laboratoires (Programme EquipEx+, Programmes Prioritaires de Recherche ou PEPR, IR Infrastructure de Recherche, IR* Très grandes Infrastructures Services Nationaux d’Observation, Appels à Projets CNRS, Actions Prioritaires…)
    • accompagnement technologique spécifique de ces projets (innovation, prototypage…)
  • l’accompagnement pour la mise à disposition et le déploiement d’outils opérationnels:
    • Parc nationaux (instruments océanographique, carottage continental) impliqués dans des projets internationaux contribuant au rayonnement de la recherche française

 

La construction du bâtiment MEUST permettra de dynamiser les activités interdisciplinaires mutualisées dans le domaine des technologies marines et sous-marines :

 

  • renforcer la visibilité et le rayonnement du CNRS dans une région stratégique (la Méditerranée) dans le cadre de projets nationaux et Européens, interdisciplinaires, inter-organismes et ambitieux
  • développer avec le support de la Division Technique de l’INSU (DT-INSU) des instruments innovants stratégiques pour le CNRS dans le domaine des sciences de la mer
    • Soutien au programmes gouvernementaux du PIA et France 2030 (EquipEx+ DeepSea’nnovation et MARMOR), PEPR Grands Fonds, …. notamment en partenariat avec Ifremer et les laboratoires de recherche régionaux
    • Accompagnement vers la qualité et la responsabilité environnement (technologies émergentes, sobres et durables pertinentes) pour l’instrumentation marine
    • Développements de partenariats locaux avec les industriels du domaine
  • renforcer, via l’implication de la DT-INSU, le soutien technique aux unités de la Côte d’Azur (MIO, Géoazur, LOV et OOV) pour les campagnes en mer effectuées à partir des navires océanographiques dits « de station » dans le cadre d’observations récurrentes (Services Nationaux d’Observations labellisés CNRS et les infrastructures de recherche (EMSO, …)
  • accompagner la mise en œuvre des infrastructure sous-marine et observatoires fonds de mer KM3NeT (Cubic Kilometer Neutrino Telescope) et EMSO (European Multidisciplinary Seafloor Observatory)
  • accueil du centre de contrôle et d’acquisition des données de l’observatoire sous-marins
  • accueillir les scientifiques travaillant à l’exploitation interdisciplinaire des observations acquises dans le cadre des IR, observatoires fonds de mer et colonne d’eau, campagnes à la mer, etc.
  • excellence et expertise reconnu du CNRS (Terre & Univers et Nucléaires & Particules)
  • favoriser l’émergence de nouvelles initiatives scientifiques interdisciplinaires pour contribuer aux défis sociétaux fixés par le COP du CNRS, notamment concernant le changement climatique en Méditerranée
  • renforcer les partenariats avec Ifremer, Aix-Marseille Université et l’Université de Toulon et créer un véritable campus de la mer, avec le soutien du pôle de compétitivité à vocation mondiale Pôle Mer Méditerranée
  • créer de nouvelles opportunités d’innovation entrepreneuriale autour des sciences de la mer, ainsi que des startups en pointe sur les technologies sous-marines

 

Contacts : Jean-Jacques Fourmond, directeur de la DT-INSU – Plus d’informations

Les laboratoires azuréens en lien direct avec la DT INSU

 

Institut méditerranéen d’océanologie / MIO

Le M.I.O est un laboratoire de recherche pluridisciplinaire en Océanologie composé de 240 personnes des Universités d’Aix-Marseille, de Toulon, du CNRS et de l’IRD. Il fait partie de l’OSU Pythéas. Ses objectifs sont de mieux comprendre le système océanique et son évolution en réponse au changement global. Le MIO travaille notamment sur la compréhension des milieux profonds sur le site « Ligure-Ouest » du réseau EMSO, à 2450m de profondeur au large de Toulon depuis une 20aine d’années et sur différentes dorsales atlantiques. En Méditerranée, le suivi temporel haute fréquence des propriétés physico-chimiques le long de la colonne d’eau, de la dynamique des courants marins et des évènements à méso-échelles, de la production du phytoplancton en surface des flux de particules de la colonne d’eau qui chutent vers le fond, et de la diversité des organismes permet d’établir le lien entre la production et le stockage du CO2 en surface, son export et sa séquestration en profondeur.

Contact : Valérie Michotey, directrice du MIOPlus d’informations

 

Centre de physique des particules de Marseille / CPPM

Le Centre de Physique des Particules de Marseille relève du CNRS/Institut national de physique nucléaire et de physique des particules (IN2P3) et d’Aix-Marseille Université. Les recherches conduites au CPPM sont à la croisée des deux infinis — l’infiniment petit et l’infiniment grand — de l’étude des composantes élémentaires de la matière à l’exploration du cosmos. Pour cela, nous concevons et réalisons des systèmes de détection à la pointe de la technologie, opérant souvent dans des conditions extrêmes : sous la mer, dans l’espace ou sous la terre. La majeure partie de nos recherches se poursuivent au sein de collaborations internationales de premier plan et nos contributions sont mondialement reconnues. Nous participons à la formation des jeunes à la recherche et par la recherche, à l’enseignement universitaire, à la diffusion de la culture scientifique auprès du grand public et des jeunes ainsi qu’à la valorisation de nos résultats.

 

Le CPPM constitue le laboratoire hôte pour le Laboratoire Sous-marin Provence Méditerranée (LSPM) et pour le détecteur sous-marin à neutrinos KM3NeT

 

Le LSPM est une plateforme nationale de l’Institut national de physique nucléaire et de physique des particules (IN2P3) du CNRS. Aix-Marseille Université (AMU) et Ifremer participent au pilotage de cette infrastructure orientée vers la recherche pluridisciplinaire et la culture scientifique. Le LSPM est également labellisé « Plateforme technologique AMU » afin de structurer l’offre de compétences et de la rendre plus facilement accessible au monde socio-économique et académique.
Le LSPM accueille un détecteur sous-marin géant de neutrinos de la Collaboration internationale KM3NeT (Cubic Kilometre Neutrino Telescope). Il est dédié à la recherche de neutrinos de grande énergie provenant de cataclysmes de l’Univers tels que des supernovæ ou la formation et l’évolution de trous noirs. En plus, il permettra des mesures révolutionnaires de la physique des oscillations des neutrinos.
La composante océanographique hébergée par le LSPM appartient au réseau d’observatoires sous-marins de l’infrastructure de recherche européenne EMSO-ERIC (European Multidisciplinary Subsea Observatory). Répartis dans les mers du pourtour européen, les différents sites du réseau permettent l’étude de l’impact du réchauffement climatique sur les océans entourant l’Europe, mais aussi des écosystèmes marins profonds dans une optique de recherche fondamentale et de gestion durable.
KM3NeT et EMSO-ERIC sont identifiés comme projets prioritaires dans la feuille de route européenne ESFRI et ont été financés par l’Union Européenne pour leurs phases préparatoires.

Contacts : Cristinel Diaconu, directeur du CPPM, Paschal Coyle, directeur du LSPM et porte-parole de la Collaboration KM3NeT – Pascale Keller, responsable opérationnelle du LSPM – Plus d’informations : www.cppm.in2p3.frwww.lspm.in2p3.fr

 

Les partenaires financiers et en soutien du projet

Outre le CNRS, la commune de la Seyne sur Mer, la Métropole TPM, le Département du Var et la Région Sud soutiennent et ont participé au financement du bâtiment CNRS MEUST.
Le budget de l’opération MEUST est d’environ 9,5 m € répartis comme suit :

  • CD83 1 750 000 €
  • TPM 1 750 000 €
  • Région Sud 500 000 €
  • CNRS 5 467 000 €
     

Contact Presse : John Pusceddu l Communication CNRS Délégation Côte d’Azur l Tél. : 06 84 09 31 90
 

Visite des dispositifs scientifiques et techniques

Nappe géodésique
Présentation Albatros à bord du Téthys II
Nappe géodésique
Poster LSPM
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Ligne Albatros
Ligne Albatros
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BathyBot
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