Léa Cabrol a été nommée correspondante assurant les fonctions de représentation de l’IRD au Chili. Elle assure également la représentation du Muséum national d’Histoire naturelle (MNHN).
Chercheure en écologie microbienne au sein du MIO, elle est spécialisée dans le rôle fonctionnel de la diversité microbienne impliquée dans les grands cycles biogéochimiques (méthane, mercure). Ses études actuelles portent notamment sur les communautés microbiennes productrices et consommatrices de méthane, qui jouent un rôle clé dans les émissions atmosphériques de ce puissant gaz à effet de serre, que ce soit dans les hautes latitudes soumises au réchauffement climatique (permafrost en Sibérie et Alaska, lacs antarctiques, subantarctiques), en zone tropicale (réservoirs hydroélectriques) ou dans les sédiments marins contaminés par l’aquaculture intensive, via de nombreuses collaborations académiques notamment à l’échelle latinoaméricaine. Ses projets ont aussi une portée appliquée, avec l’étude des bioprocédés de production de méthane comme solution de traitement et valorisation énergétique des effluents, en partenariat avec des industriels. Elle est affectée depuis septembre 2019 à l’Universidad de Chile, Santiago, au sein de l’Institut d’Écologie et Biodiversité, où elle participe notamment au projet “Genomic Antarctic Biodiversity”.