HOPE – Comment les diazotrophes façonnent-ils la pompe à carbone biologique de l’océan ?
De la cellule unique à l’écosystème
PI : Sophie Bonnet
L’ambition de HOPE est d’étudier le rôle de nos océans tropicaux et subtropicaux dans la séquestration du carbone, en utilisant des approches innovantes examinant les processus se produisant à différentes échelles spatio-temporelles.
Le Site web
Nos Objectifs
Nos 3 objectifs spécifiques sont les suivants :
- Déterminer comment divers diazotrophes s’agrègent, coulent et sont reminéralisés en utilisant la colonne d’eau expérimentale automatisée SOCRATE conçue pour ce projet,
- Déterminer par quelles voies le C organique dérivé des diazotrophes est exporté vers l’océan profond grâce à une approche pionnière combinant des analyses isotopiques unicellulaires, une caractérisation microbiologique approfondie des particules qui coulent et des bilans géochimiques lors de campagnes océanographiques saisonnières,
- Étudier comment les facteurs environnementaux contrôlent l’ensemble du processus, depuis la communauté de diazotrophes de surface jusqu’à leur exportation finale vers l’océan profond, en déployant une plateforme autonome de pointe, unique car elle effectue des mesures synoptiques à la fois dans et sous la zone euphotique à haute résolution (horaire/quotidienne).
Notre stratégie physique : le Projet HOPE-VV
Les processus physiques contribuent également au stockage du carbone.
En plus de la sédimentation gravitationnelle du CO, des mécanismes physiques transportent également les particules en suspension et les particules qui coulent en profondeur. Ils comprennent plusieurs processus agissant à différentes échelles spatiales et temporelles.
Cependant, contrairement aux composantes horizontales des courants océaniques 3D qui sont généralement bien connues, leurs composantes verticales (vitesses verticales, VV) restent largement à caractériser, bien qu’elles influencent le transfert de carbone de la surface vers les profondeurs de l’océan. La mesure directe in situ des VV est actuellement l’un des plus grands défis de l’océanographie physique.
Pour combler ce manque de connaissances, notre équipe physique a récemment développé des technologies innovantes pour mesurer directement la VV in situ. Dans le cadre du projet HOPE-VV (PI : Dr Anne Petrenko), nous proposons de déployer et d’appliquer ces nouvelles méthodes pour ajouter une composante physique au projet biogéochimique HOPE.
Le projet HOPE-VV est financé par AMIDEX
Notre site d'étude
Les projets HOPE et HOPE-VV se dérouleront sur deux sites d’étude soigneusement sélectionnés, qui se distinguent par la diversité de leurs communautés de diazotrophes, de leurs régimes trophiques et de leurs conditions physiques.