Jour 12

11 février 2022

Le plastique dans l’eau

Natacha s’intéresse aux produits libérés dans l’océan lors de la degradation du plastique. Parmi les matières étudiées, il y a du pneu, réduit en petits morceaux.
Pour se mettre en conditions, les échantillons constitués de plastique broyé doivent être placés dans de l’eau de mer. Mais cela ne suffit pas à reproduire le milieu sous-marin. Les tubes qui contiennent ses échantillons sont soumis à une pression de 200 bars, la même pression qu’à 2000m de profondeur.  Pour cette manip, Natacha est aidée par l’équipe de Marc et de Christian qui est habilitée à réaliser des opérations en hyperbare.

Pourquoi le pneu ?
La gomme du pneu contient du 6PPD (N-(1,3-dimethylbutyl)-N′-phenyl-p-phenylenediamine si vous voulez affuter votre lecture…) qui est un additif dangereux pour les populations de poissons. Natacha et son équipe observeront les quantités de 6PPD libérées et étudieront les autres substances dégagées par les bouts de pneus dans le milieu marin.

BathyBot biolumine!

Les scientifiques sont aussi des artistes. Chloé et Marc ont isolé des bactéries bioluminescentes et les ont cultivées avec un pochoir du logo de BathyBot. La bioluminescence produite par ces bactéries est impressionante.
Sympa non ? 

C’est au laboratoire du MIO que les bactéries seront identifiées ! 

 

Photo credit: Marthe Vienne

 

 

Les filets de Marthe

Les filets à plancton donnent de plus en plus de résultats intéressants …
Il s’agit d’un pyrosome identifié par Marthe. Le pyrosome ne représente pas qu’un seul animal, c’est en réalité une colonie d’individus! On peut tout à fait les observer sur cette photo, chaque compartiment est un individu à part entière. Celui ci est un très petit pyrosome; certaines colonies peuvent atteindre plusieurs mètres de long !

Et ce petit bout de vie est bioluminescent !

 

Photo credit: Marthe Vienne

 

 

Et ça brille !

Dans le noir il nous révèle sa bioluminescence ! Il est fort probable que la lumière émise par le pyrosome soit dûe à des bactéries qui partagent leur vie avec lui.
Elles seront étudiées au laboratoire à Marseille…

 

Photo credit: Marthe Vienne

Ça tourne sous l’eau !

Le nautile descend sur le site EMSO-LO chaque matin depuis que la météo est de notre côté. Les équipes se relayent et progressent sur le terrain. C’est l’avant dernière plongée du Nautile.
Le scientifique qui accompagne les pilotes est notre chef de mission, Dominique. Il a derrière lui une longue carrière dans la recherche et d’inombrables jours de travail en mer, et aujourd’hui est un grand jour car il réalise sa première plongée dans le Nautile !

Les passagers embarquent à bord du Nautile à 9h et n’en sortent qu’à partir de 17h30. Les plongées en Nautile ne dépassent généralement pas 6 heures, mais les opérations de mise à l’eau et de récupération sont chronophages du fait de leur complexité. 

Les équipes ont vu un poisson trépied ! Un poisson que l’on vous montrera sur le twitter de @BathyBot lorsqu’on aura les images !

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